Valentin Devos


Sponge city



À l’origine, l’éponge n’est pas une matière synthétique. Pendant longtemps, cette matière était récupérée en mer avant que des procédés techniques permettent de fabriquer des éponges industriellement, à base d’autres matières premières d’origine naturelle comme la cellulose, ou chimique comme le polyuréthane. Aujourd’hui, l’industrie de l’éponge ménagère génère ainsi 20 000 tonnes de déchets par an en France.
À une plus grande échelle, les éponges de matelas polyuréthanes constituent pas moins de 210 000 tonnes de déchets par an en France.

En 2020, en pleine période de confinement, j’observe ma consommation d’éponges ménagères et débute une recherche iconographique exploitant les qualités plastiques de ce gisement. Passant par la fabrication d’une série d’images au ton décalé et volontairement naïf, j’aboutis à une proposition de scénario de réemplois de l'éponge qui sort de sa sphère domestique pour devenir un support de végétalisation urbaine.






Projet réalisé à l’ENSCI,
Sous la direction de Stéphane Villard, Patrick de Glo de Besse
et Camille Jacoupy

2020